RDC : Reçu par Tshisekedi, Lacroix promet de faire rapport régulièrement au Conseil de Sécurité pour l’alerter sur les dangers de la situation sécuritaire dans l’Est


Le président Félix Tshisekedi a échangé, mardi 6 février 2024, avec Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint de l’organisation des Nations Unies (ONU) en charge des opérations de paix. 

Comme le souligne une dépêche de la cellule de communication de la Présidence parvenue ce mercredi 7 février à la rédaction de 7SUR7.CD, leurs échanges ont tourné au tour du plan de désengagement de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et la situation sécuritaire dans l’Est du pays.

Dans son propos à l’issue de cette rencontre, Jean-Pierre Lacroix a fait savoir qu’au sujet du départ progressif de la MONUSCO entériné l’année dernière par le Conseil de sécurité de l’ONU, les deux parties travaillent en synergie pour aboutir à un désengagement réussi. 

« Nous travaillons activement en commun pour faire en sorte que les objectifs d’un désengagement réussi soient atteints », a déclaré Jean-Pierre Lacroix. 

Ce plan de désengagement, à en croire ses dires, prévoit dans sa première phase la province du Sud-Kivu. Au Nord-Kivu, la MONUSCO et les Forces armées de la RDC (FARDC) ont un programme d’opérations en commun. 

« Dans la région Goma-Sake, nous travaillons très étroitement ensemble. Nous nous sommes convenus de renforcer ce travail en commun. Nous sommes déterminés du côté de l’ONU à faire en sorte que la communauté  internationale, le Conseil de Sécurité, à qui nous allons faire rapport de manière très régulière, soient alertés des dangers de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC », a fait savoir M. Lacroix.

Dans la foulée, le secrétaire général adjoint de l’ONU a réitéré la disponibilité de la MONUSCO, pour soutenir la mission de la SADC déployée dans la partie Est du pays. 

« Nous avons également exprimé notre disponibilité afin que la MONUSCO puisse apporter un soutien à la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC, la SAMIDRC », a-t-il. 

Cette décision, a-t-il précisé, dépendait du Conseil de sécurité des Nations Unies auquel des recommandations et des suggestions seront faites. 

Par ailleurs, Jean-Pierre Lacroix a également indiqué qu’il était important que les Processus de paix de Nairobi et Luanda soient redynamisés dans un contexte où la situation sécuritaire continue à s’aggraver. 

Notons qu’à cette rencontre, le secrétaire général adjoint Jean-Pierre Lacroix était accompagné de la Représentante du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keïta.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *